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Les usages médicaux du vin

Même s’il est recommandé d’en consommer avec modération, le vin revient souvent profite dans la médecine populaire. En effet, celui-ci possèderait des applications médicales étonnantes déjà défendues dans l’Antiquité et pendant le Moyen-Âge, mais que les méfaits de l’alcoolisme ont longtemps décrédibilisées. Aujourd’hui, certaines études scientifiques tendent à ajouter du poids à des traditions séculaires. On vous propose ici, un petit tour historique pour comprendre l’importance du vin en médecine, avant de découvrir ses usages médicaux contemporains.

Petite histoire médicale du vin

Il faut remonter jusqu’à la haute Antiquité pour observer les premières utilisations du vin comme remède. Ses propriétés thérapeutiques étaient déjà reconnues des Égyptiens avant d’être largement reprises par la médecine hippocratique à la fois comme agent curatif et préventif. L’utilisation du vin est recommandée dans la Rome Antique afin de soulager les blessures. Des mixtures à base de vin furent concoctées par Galien et intégrées dans la pharmacopée jusqu’à la fin du Moyen-Âge.

Vers la fin du XIXe siècle, l’intérêt de la médecine pour le vin prend un énorme coup, car désormais les ravages de l’alcoolisme sont bien connus. L’image du vin est salie notamment en Occident par des ligues antialcooliques qui prônent, pour certaines, l’interdiction de sa consommation. Pourtant, et de façon surprenante, le vin renaîtra de ses cendres et s’auréolera de prestige. Pour cause, la publication dans les années 1980 d’études observationnelles décrivant la relation entre une consommation modérée de vin (le vin rouge, en particulier) et la mortalité cardiovasculaire. Désigné par le terme « paradoxe français », ce phénomène est désormais conforté par diverses études et données expérimentales.

Le vin rouge, un remède insolite

Les composés polyphénoliques, dont le vin rouge est particulièrement riche, ont permis aux scientifiques de mettre à jour les vertus antioxydantes du vin et ses bienfaits dans la lutte contre l’Alzheimer ou les AVC.

Le vin rouge, produit miracle contre la maladie d’Alzheimer ?

Des scientifiques américains ont réalisé des essais cliniques pour déterminer les effets du resvératrol, phytophénol synthétisé dans les grains de raisin, sur la maladie d’Alzheimer ou d’anosognosie. Ils partent du postulat qu’une consommation quotidienne d’un verre de vin rouge sur 12 mois pourrait ralentir le vieillissement cellulaire et combattre efficacement la maladie d’Alzheimer.

La première partie des essais a été réalisée sur des animaux avec des résultats plus que convaincants quant au processus de vieillissement cellulaire. La seconde partie impliquera deux groupes de participants, les uns recevront une dose de resvératrol pur tandis que les autres se verront remettre un placebo. Ces études pourraient permettre d’enrayer la progression de cette maladie dégénérative qui continue de toucher de plus en plus de personnes dans les pays occidentaux.

Du vin rouge contre les maladies cardiovasculaires

Première cause de handicap chez l’adulte et 3e cause de mortalité en Occident, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est un véritable fléau. Multiples, les causes de cette maladie sont encore mal connues des scientifiques et des chercheurs, ce qui rend évidemment difficile la production d’un traitement en amont. Seule solution : travailler en priorité sur la prévention.

En l’occurrence, le polyphénol du vin rouge offre une piste d’investigation intéressante pour les années à venir. De nombreuses études américaines indépendantes semblent en effet démontrer l’influence du vin rouge sur les attaques cérébrales. Le risque d’accident vasculaire cérébral serait réduit de 20 % grâce à une consommation quotidienne de vin rouge.

Précisons ici que n’étant pas médecin, même si nous nous sommes basés sur des conclusions d’articles sérieux, nous ne pouvons qu’enjoindre ceux qui s’intéresseraient à ces aspects de ne pas s’arrêter à cet article mais d’étudier directement la presse scientifique.

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